Pajenn:Luzel - Sermon evit gouel ann hol-zent.djvu/2

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F.-M. LUZEL
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SERMON


POUR LA FÊTE DE LA TOUSSAINT


LE PREMIER NOVEMBRE


(Traduction littérale)


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mort sénechal à Landerneau, en 1791. C’est bien son genre d’esprit et aussi sa langue. Il y a, certainement, de l’exagération, mais pas autant que l’on serait porté à le croire, et, il y a quarante ou quarante-cinq ans, j’ai entendu, dans nos campagnes, des sermons bretons qui ne le cédaient guère à celui-ci, en fait de burlesque.



Mes chers paroissiens, l’année passée, jour pour jour, je vous ai dit beaucoup de choses bonnes à faire et à conserver dans vos cœurs. Mais vous les avez oubliées, ou vous ne voulez pas suivre mes conseils. Aujourd’hui, je vous répéterai mon sermon de la dernière fète (de la Toussaint), avec des choses nouvelles que j`y ai ajoutées, cette année.

Nous devons, en ce jour, prier les saints qui sont au ciel de nous prêter la main et de nous aider à monter au ciel. Pour obtenir pareille chose, il ne suffit pas de remuer les lèvres, à l’église, et de recevoir l’extrême-onction, avant la mort ; il faut se garder du péché et offrir à Dieu de bonnes œuvres, autrement, saint Pierre, le portier (du ciel), ne vous ouvrira pas.

Vous savez bien qu’il y a eu des saints en tout pays, en tout temps et de toute condition. Saint Mathieu est un exemple pour