J’ai suivi, pour l’orthographe des noms propres, à peu de chose près la manière d’écrire du poème dont j’offre au public la traduction libre, ou plutôt une imitation.
Néanmoins, l’auteur anonyme, ensuite Froissard, et plus tard le père Lobineau, ont tellement varié pour l’orthographe de quelques noms étrangers, qu’au milieu de cette confusion, je me suis mis à l’aise et j’ai adopté la manière d’écrire qui me plaisait le plus ou qui gênait le moins la rime et la mesure. Ainsi, j’ai nommé le chef anglais Bambro, nom qui rend le son du nom présumé Bamborough ou Bemborough, au lieu de le nommer Bombourc, avec le poète, ou Brandebourg, avec Froissard. On me pardonnera, j’espère ces petites licences poétiques.
Quelques renvois, indiqués par des chiffres dans le cours du poème, aideront à comprendre divers termes vrai bretons mais peu répandus, dont la note est placée â la fin de 1’ouvrage.