on — 368 — qu’on employa Tapostrophe : ellc devait indiquer 1’aspiration du ch. (Voir le § V de Tarticle précédent). 3° Les nombreuses variantes dans 1’orthographe. Exemples : Eguit, eguyt (evit). Pecheer, pechezr (pecsher). Guittibunan, guytibunan (guitibunan). Holl, hel, oll (holl)..., etc..: 4° L*emploi de certains mots, aujourd’hui disparus ou peu connus. Exemples : dinou = a zeu, a zo skuiliet; faezet = trec’het. Guinuizic = euruz et aussi skeduz. Aujourd’hui on écrit « guenvidik » qui scrt â traduire les mots francais heureux, bienheureux... Ge mot est désormais’ peu usité. Deite = Doue, en francais déité, csscnce divine. Dellez = mirit, etc... 5° L’emploi de Yu consonnant, aujourd’hui v. Exemples : Lauar = lavar; Siluidiguez = silvidiguez; Uolontez = voiontez..., ctc .. 6° L emploi de Yu voyelle pour o. Exemples : Hanu = haño; Hiziu = hizio; Maru ha beu = maro ha beo. Contentons-nous de ces remarques. II existe bien d’autres différences qui n^échapperont certaioemcnt pas â nos lecteurs. Eiude historique sur les Cantiques bretons PREIVIIÈRE PARTIE.^Chapitre II. - Ouvrages de la première moitié dn XVII6 siècle. (Suite). V. — Doctrinal ar Christenien, par le P. Ber- nard du Saint-Esprit (1646). Sous bien des rapports, le Doctrinai est le rccueil des C tiques le plus intéressant du xvne siécle. La plus grande partie de cet ouvrage rarissime se compc d’une explication en prose de ia Doctrine chrétienne, sous for Digitized by GoOglC — 309 —
Pajenn:Feiz ha Breiz 1903-1907.djvu/273
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