Adlennet eo bet ar bajenn-mañ
81
FRANÇAIS ET BRETON.
V. DIALOGUE. Mademoiselle, je prends 1a liberté de venir vous faire la révérence. Monsieur, vous m’obligez sensiblement : d’où vient que l’on ne vous voit plus ? J’ai été fort embarrassé depuis un mois. C'est que vous négligez vos amis. Quelle affaire avez-vous qui vous empêche de les voir quelquefois ? J’ai un procès de la dernière consé-quence qui prend tout mon temps. Etes-vous bien avec monsieur votre frère ? Point du tout, nous sommes fort brouillés ensemble. Il ne marque pourtant que du respect pour vous. L’avez-vous vu, mademoiselle ? Je le vis il y a quinze jours. Il est mal intentionné pour moi. Il vous respecte apparemment ? Il dit tout bien de vous. |
V. DIALOG. Mamesel, me a guemer al liberte da zont da ober deoc’h ar reveranç. Autrou, ur blijadur bras d’in ôber a rit : mæs perac’ta n’ho queler mui ? Bet oun harzet bras ûr mis so. Dilezel a rit ho mignonet. Pebez enkrez hoc’h eus-hu a guement hoc’h harz d’ho guelet aviziou ? Ur procès am eus a dellid vras, gant pehini ez a va oll amser. Ervât oc’h-hu an autrou ho preur ha c’houi ? N’edomp quet sur, dizunvaniet bras omp kévret. Ne zisquez couscoude nemet an neûz-vad evidoc’h. Guelet hoc'h eus-en, mamesel ? Er guelet a riz pemzec dez so. Goal ioulet eo evidon. Ho enori a ra hervez doaré. Pep mat a lavar ac'hanoc'h. |