Adlennet eo bet ar bajenn-mañ
140
COLLOQUE
LETTRE Obligeante. Mademoiselle, Si j'avais la liberté de vous voir, ma bouche ferait maintenant l’office de ma plume, pour m’informer de vous-même de l’état de votre santé. Vous savez jusqu’à quel point votre mérite me la rend chère, et avec quels sentiments je prends part à tous vos intérêts. Je suis toujours le même, et dans les occasions de vous le témoigner, vous avouerez que je ne porte pas inutilement la qualité, Mademoiselle, de votre très-humble et très-obéissant serviteur.RÉPONSE A la lettre obligeante. Monsieur, Quand j’aurais autant d’éloquence que de raison de me défendre de vos louanges, je ne l’entreprendrais point, car je
|
LISER Oblijant. Mamezel, Mar am be an galloud d’ho quelet, va guenou a raë bremâ-souden an offiç eus va fluen, evit en em in-clasc ac’hanoc’h hoc’h-unan deus ho stad. Gouzout a rit bete pe boent en em rent d’in ho merit agreabl, ha gant pe seurt santimant e quemeran perz en hoc’h oll inte-ressou ; ha c’hoas en occasionou da rei testeni a se deoc'h, c’houi a govessaï penaus ne zougan quet inutilamant ar galite, Mamezel, da veza ho
servijer humbl hac obeissant.RESPOUNT D’al lizer oblijant. Autrou, Pa em be quement a eloquanç evel a raeson d’en em difen eus ho meuleudiou, n’en antreprenen quet, rac me gre-
|