Pajenn:Dizanv - colloque.djvu/140

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COLLOQUE



LETTRE
Obligeante.

Mademoiselle,
Si j'avais la liberté de vous voir, ma bouche ferait maintenant l’office de ma plume, pour m’informer de vous-même de l’état de votre santé. Vous savez jusqu’à quel point votre mérite me la rend chère, et avec quels sentiments je prends part à tous vos intérêts. Je suis toujours le même, et dans les occasions de vous le témoigner, vous avouerez que je ne porte pas inutilement la qualité, Mademoiselle, de votre très-humble et très-obéissant serviteur.




RÉPONSE
A la lettre obligeante.

Monsieur,
Quand j’aurais autant d’éloquence que de raison de me défendre de vos louanges, je ne l’entreprendrais point, car je



LISER
Oblijant.

Mamezel,
Mar am be an galloud d’ho quelet, va guenou a raë bremâ-souden an offiç eus va fluen, evit en em in-clasc ac’hanoc’h hoc’h-unan deus ho stad. Gouzout a rit bete pe boent en em rent d’in ho merit agreabl, ha gant pe seurt santimant e quemeran perz en hoc’h oll inte-ressou ; ha c’hoas en occasionou da rei testeni a se deoc'h, c’houi a govessaï penaus ne zougan quet inutilamant ar galite, Mamezel, da veza ho servijer humbl hac obeissant.



RESPOUNT
D’al lizer oblijant.

Autrou,
Pa em be quement a eloquanç evel a raeson d’en em difen eus ho meuleudiou, n’en antreprenen quet, rac me gre-