Adlennet eo bet ar bajenn-mañ
100
COLLOQUE
N’est-ce pas à l'enseigne du Lion d’or ? Oui, Monsieur. XVII.DIALOGUE Entre les mêmes Monsieur, selon vos ordres, je viens vous rendre mes respects. Je vous suis infiniment obligé. Prenez la peine de vous asseoir. Je suis en mon devoir sans cérémonie. Vous m’avez prévenu : j’étais résolu de vous aller voir le premier. Dites-moi à quelle heure vous êtes au logis. Vous vous donnerez trop de peine. Vous me ferez trop d’honneur. Quelle bonne nouvelle m’apprendrez-vous ? Je n’ai rien appris aujourd’hui. La poste d’Angleterre n’est-elle pas venue ? Avez-vous vu le régiment des gardes ? Qu’en dites-vous ? Ils ont tous la mine de capitaines. |
Ha ne d’ê quet da bâr-ti al Leon aour ? Ia, autrou. XVII. DIALOG Etre ar memes. Autrou, deut oun, hervez hoc’h urzou, da renta deoc’h va respejou. Dléus oun deoc’h meurbet. Quemerit ar boan da aseza. Bezâ ez oun em dever hep ceremoni. Ma diabennet hoc’h eus : resolvet oan da vont d’ho quelet da guenta. Livirit d’in da bet heur oc’h er guær. Re a boan e quemerrot. Re a enor a reot d’in. Pe seurt quélou-mad a zesquot-hu d’in ? N’em eus desquet netra hirio. Post Brosaos ne d’ê-hi quet deut ? Guelet hoc’h eus-hu regimant ar gardou ? Petra livirit-hu anezan ? Oll ho deus ar min a gabitanet. |