Pajenn:Congres celtique international.djvu/517

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LA BÉiDICTION D'IIN llIVEAD MANOIR,

Par H. J.-C}. HENBT, Prêtre.

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Que Dieu bénisse. cette maison! Les hommes déjà l'ont bénie.

Qu'il bénisse le père , qu'il bénisse la mère , qu'il bé- nisse les enfants encore tous petits !

Puissent-ils ressembler à leur mère et à leur père ; et qu'il y en ait plein la maison !

Je vois les gazons qui verdissent , et les massifs qui fleurissent ;

Où croissait l'ortie s'élève le lys, où croissait le char- don il y a des roses.

Arbres de toute espèce , arbres de toute couleur , entre- lacent leurs feuillages ;

Les uns donneront de l'ombre aux personnes fatiguées, les autres donneront du fruit aux pauvres malheureux.

Arbres de tous les bois du monde, fruits de tous les pays sont là, et tout autour une haie de houx.

Mais la merveille c'est de voir, où il n'y avait que de la lande et de la fougère , une pièce d'eau ;

Une pièce d'eau qui fait coasser les grenouilles ; comme le vin vieux fait chanter le vieux barde.