Mont d’an endalc’had

Pajenn:Troude ha Milin - Imitation Jezuz-Krist, 1862.djvu/11

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NOTE DES ÉDITEURS.


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L’accueil qui a été fait dans toute la Bretagne aux Nouvelles conversations en français et en breton (Divisou gallek ha brezounek), ouvrage composé par MM. Troude et Milin et imprimé, sans nom d’auteur, à Saint-Brieuc chez M. Prudhomme (1857), nous donne à espérer que l’œuvre que nous mettons au jour recevra un accueil également favorable.

La haute approbation que ce livre a deux fois reçue, nous dispense de tout commentaire à ce sujet. Aussi nous bornerons-nous à donner ici un résumé de la prononciation bretonne d’après Le Gonidec.

Les lettres de l’alphabet breton se prononcent comme leurs analogues du français. Il faut toutefois excepter :

1° l’E, qui est toujours fermé comme dans les mots français hébété, café.

2° Le G, qui a toujours le son dur et ne se prononce jamais comme J. Ainsi digeri, ouvrir, se prononce comme s’il était écrit dig-heri, digueri.

3° L’S, qui a aussi le son toujours dur et ne se prononce jamais comme Z. Ainsi evesaat, veiller, se prononce evessaat.

4° Le C’H se prononce du gosier et n’a pas d’équivalent en français.

5° Le W se prononce généralement ou ; mais, suivant le dialecte, il se prononce o, v et u.