Ar varkizez a c’houlenne
Oc’h ar beorien a dremene :
« Peorien geiz, d’in leveret,
» O welet ’r markiz c’houi ’zo bet ? »
« Itron, hon digarez refet ;
» Ni n’omp ket bet oc’h he welet ;
» Ni n’omp ket bet oc’h he welet ;
» Pedi evit-han hor beuz gret. »
Kri vije ’r galon na lenvje
Enn Gwerrand ann hini vije,
O klevet ’nn aotrou hag ann itron
Hag int ho daou o c’houl pardon :
« Pardon, emez-hi, va fried,
» Pardon, da veza ho kuitet. »
« Me, emez-han, dle goul pardon,
» P’am beuz roet abek d’hoc’h, Itron. »
« Ma fried paour, ma vec’h kontant,
» Me rae brema va zestamant. »
« Grit ann destamant a gerfet,
» Evel a lerfet a vo gret. »
Kenta testamant a eure
Kinnig he ene da Zoue,
He gorf d’ann douar benniget,
Pe d’ann iliz, pe d’ar vered.
La marquise demandait
Aux pauvres qui passaient:
« Chers pauvres, dites-le moi,
» Êtes-vous allés voir le marquis ? »
« Madame, vous nous excuserez,
» Nous ne sommes pas allés le voir ;
» Nous ne sommes pas allés le voir,
» Mais nous avons prié pour lui. »
Dur aurait été le cœur qui n’aurait pleuré
A Guerrand qui aurait été,
En entendant le marquis et la marquise
Se demandant pardon l’un à l’autre.
« Pardonnez, dit-elle, mon époux,
» Pardonnez-moi de vous avoir quitté. »
« C’est moi, dit-il, qui dois demander pardon,
» Puisque, Madame, je vous en ai donné le sujet.
» Ma pauvre épouse, si vous êtes contente,
» Je ferai maintenant mon testament. »
« Faites tel testament qu’il vous plaira,
» Comme vous direz, il sera exécuté. »
Le premier testament qu’il fit
Fut d’offrir son âme à Dieu,
Son corps à la terre bénite,
A l’église ou au cimetière.