puissamment en eux la foi religieuse et le dévouement au pays.
Dans quelques paroisses, pendant que je donnais le sacrement de confirmation, j’ai entendu parfois les confirmands chanter l’hymne à Jeanne d’Arc. Le moment était bien choisi, puisque, à la même heure, l’Esprit-Saint accentuait dans ces jeunes âmes la vigueur des vertus chrétiennes dont la Bienheureuse fut le modèle achevé.
Puisse la vaillante Lorraine, dont on a pu dire qu’elle était digne d’être Bretonne, garder à nos enfants des écoles la plénitude de la foi que de mauvais Français voudraient leur enlever, et les préparer à bien servir comme elle l’Eglise et la France ! Les circonstances ne sont plus les mêmes. Mais le danger est plus grave qu’au XVe siècle. L’élan du cœur pour la défense religieuse doit donc être au moins égal. Je prie la Bienheureuse Jeanne d’Arc de nous donner le feu sacré qu’elle communiqua aux soldats de Bretagne conduits vers elle par Richemont.
Recevez, chers Messieurs, avec mes félicitations et ma bénédiction, l’assurance de mes sentiments affectueux et dévoués.
+ ADOLPHE,
Evêque de Quimper et de Léon.