Pajenn:Goesbriand - Fables choisies de La Fontaine traduites en vers bretons.djvu/6

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pénible, car c’est ainsi que notre vénérable idiome se perd. — Avis aux jeunes écrivains bretons !

Les dialectes de Léon et de Tréguier m’ont servi indistinctement, selon les exigences de la phrase poétique : le lecteur intelligent saura parfaitement distinguer quand une diphtongue devra être prononcée double ou simple, comme dans c’hŏas, Tréguier, ou c’hōas, Léon.

Quant in l’orthographe, je me suis cru libre de choisir et de modifier, vu que l’orthographe bretonne n’est pas encore fixée : celle de M. Le Gonidec me parait, sous plusieurs rapports, la plus rationnelle, mais on n’y est pas encore habitué ; d’après cela, je me suis rapproché de celle du P. F. Grégoire de Rostrenen.


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