Pajenn:Dizanv - colloque.djvu/149

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FRANÇAIS ET BRETON.
éloigné de vous et de ma très-cbère mère, de vous contenter. Si je ne vais pas si vite que je le souhaiterais , pour votre satisfaction et mon avantage, au moins je fais mon possible pour cela, n'ayant pas de plus forte envie que celle de vous marquer ma soumission et mon obéissance, et que je suis avec un profond respect,
Mon cher Père,
Votre très-humble et
obéissant fils.


LETTRE
D'une Fille à sa Mère.

Je vous écris, ma très-chère mère, pour vous dire que je suis arrivée au couvent en fort bonne santé, Dieu merci, mais toujours un peu triste de me voir séparée de toute notre famille. Je le serais infiniment plus, si en partant je ne m’étais fait une image de vos bontés et de celles de mon cher père. J’ai ici, avec nos
quet quer buan ha ma souhetten, evit ho satisfaction ha va avantaj, da viana e ran va fossubl evit-se, dre n’am eus quet a vrassoc’h desir eguet an hini da verqua deoc’h va soumission ha va obeissanç, hac ez oun gant ur profond respect,
Va Zad quer,
Ho map humbl hac
obeissant.




LISER
Eur Vec'h d'he Mam.

Me a scrif deoc’h, va mam guer, evit lavaret deoc’h ez oun erruet er gouent iac’h manific, a drugare Doue, mæs bepret trist un neubeut, ouz en em velet separet diouz hon oll famill. Infinimant mui e venn, ma n’am bize grêt en ur bartial un imaj eus ho madeleziou hac euz re va zad quer. Me am eus amâ