Pajenn:Congres celtique international.djvu/515

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LES BARDES DE CAMBRIE. 403

Et la belle sirène si traîtresse , Moitié femme , moitié poisson , Qui séduit les marins par ses chants Et fait briser leur vaisseau contre les écueils.

Chantez le pays de la verte Irlande , Le pays des martyrs et des grands saints : EfQamm , Renan , Ke et Sane , Saints pleins de foi et de charité ,

Qui abordèrent en Bretagne Pour nous prêcher l'Évangile, Qui élevèrent au sommet des peulven La croix lumineuse du Fils de l'Homme ;

Et nous apprirent à adorer L'enfant né dans une étable , À nous , hommes indomptables dont la tête Ne se courba jamais devant personne.

Nos cœurs tressaillent d'allégresse Aux accents de la langue de nos pères, Aux sons harmonieux de la harpe Sur le sol sacré de Saint-Brieuc.

Compatriotes , voici ma main I Et trois hourras pour la Cambrie ! Oui , malgré le temps , malgré les flots , Le Cambrien est frère du fils de l'Armoriîiue 1