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L’ARMORIQUE EN 1867.


Each Paotr kalet of Armor, in rhose urn
A nation’s ashes laid, unquenchably shall burn !


Moustrit, ia, moustrit bepred ! gwall glanv eo hon mignon.
Klaskit louzou talvouduz da zistan he galon ;
Na loskit ked ar c’hlenved da wasaat bemdeiz,
Stounnit ’vel ho kenvreudeur, brudeta tud a Vreiz ;

Stourmit ’vel Ar Gonidek, ha Koret, ha Brizeuz,
Stourmit ’vel Kastelbriand, a oa eunn den mar ’zeuz.
Stourmit ’vel peb Paotr kalet, ’vel peb Breton diouc’h-tu,
A ra van da vout maro, hag a oar pegi du !

« Repousse-le, repousse-le sans cesse comme on repousse la maladie d’une existence bien-aimée ; repousse-le jusqu'à ce que la volonté de Dieu arrête le combat. Oh ! ne ne les laisse pas accélérer le mal ; mais combats à la manière de ceux dont la gloire remplit tes dernières annales : Le Gonidec, Chateaubriand, La Tour d’Auvergne, Brizeux ! Combats à la manière des vaillants et des habiles, à la manière de tout Paotr kalet, de tout dur « champion de cette Armorique » dans l’urne de laquelle reposent et brûlent, sans jamais se consumer, les cendres d’une nation ;

XIV.

And live there not of such a hundred more !
When Courson, La Borderie, de Gaulle, of wise name,
And tuneful Luzel, bepred breizad, pour
Their love, their learning, freely, it were shame
To weep for Fatherland, for sure is fame
If doubtful fortune ; nor omit we one
In birth, life, labour, of thrice noble claim,
Villemarqué, in whose wreath, through shade and sun,
Laurels and bays shall twine while Ellé’s waters run !


Stourmit ’vel ma ra Courson, Laborderie dalc’hmat,
Charlez Broc’hall, Ann Huel, barz c’houek, bepred Breizad ;