Mont d’an endalc’had

Pajenn:Cadic J.-M. - Affer Quiberen - RM,1905.djvu/7

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L’AFFAIRE DE QUIBERON


De la ville d’Auray ils chassèrent la canaille, — Et la poursuivirent jusqu’aux Trois-pointes.

Et la poursuivirent jusqu’aux Trois-pointes, — Puis ils rentrèrent dans Auray.

Mais le lendemain, de grand matin avant le jour, — Ils leur fallut quitter Auray.

Il leur fallut quitter Auray, — Pour aller vers Quiberon rejoindre les émigrés.


II


Six jours après, dans la falaise de Quiberon, — Les balles sifflaient et passaient comme un essaim d’abeilles.

Arrive alors le général La Vendée, — Qui demanda le général en chef.

Dès qu’il eut trouvé le général en chef, — Il fut envoyé combattre dans la falaise.

Georges écrivit alors deux ou trois fois, lettre sur lettre, — Mais aucune bonne nouvelle ne vint le rassurer.

Pas de bonne nouvelle ; — Georges comprit alors qu’il y avait trahison.


III


Georges ordonna alors de battre en retraite, — Afin de réunir ses hommes et de les embarquer.

Il se procura huit ou neuf corvettes, — Pour embarquer ses hommes et les transporter sur la côte de Sarzeau.

Là, en buvant le cidre et le vin de Sarzeau, — Ils oublièrent les déboires de la falaise de Quiberon.


J.-M. CADIC.


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