Pajenn:Buhez Santez Nonn.djvu/200

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vie de sainte nonne.

peine ; que j’aille au ciel avec joie, pour y être heureuse à jamais.

la mort la faisant mourir.

C’est moi la Mort dans cette vallée, qui tue moi-même sans pitié tout ce qui a pris naissance en ce monde, roturiers, gentilshommes et gens d’église, bourgeois aussi bien que paysans ; je les punis tous à ma guise. Je fais toutes sortes de noises. Je fais mon métier sans opposition, en tout temps et à ma manière. Je ne crains ni tourment, ni scandale ; je n’épargne ni bon, ni mauvais, pas mème les bestiaux. Je frappe universellement sans contrariété.

(Et elle la tue.)

Vous, religieuse courtoise, votre temps est venu de décéder ; ma décision est sans appel. Je ne suis déloyale envers personne. Je vous frapperai sur le front : recevez aussi ce coup assuré dans le cceur.

dieu le père dans le Paradis.

Mes anges purs, allez à présent en bas, allez