Pajenn:Buhez Santez Nonn.djvu/14

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du buhez santez nonn.

faits à celui de leurs vainqueurs ; mais cette corruption devait être, et elle l’était en effet, à celle que la domination française avait importée chez leurs frères de l’Armorique, comme le Français était au Saxon et à l’Anglais. Il n’y avait donc qu’à comparer les produits de la littérature bretonne dans les deux pays, séparer ce qui était particulier à chacun, puis réunir et coordonner tout ce qui leur était commun, pour reproduire le Breton dans sa pureté primitive, tel du moins qu’il existait au Ve siècle de notre ère. J’avais exécuté ce travail et j’allais livrer à l’impression le résultat de cette comparaison, lorsqu’un événement inespéré me força d’ajourner ma publication, en me faisant toutefois reconnaître l’exactitude des résultats que j’avais obtenus.

M. l’abbé Marzin, accompagnant Monseigneur l’évêque de Quimper, dont il était alors secrétaire, dans une de ses visites pastorales, apprit qu’il se trouvait dans la paroisse de Dirinon, près Landerneau (Finistère), un ancien manuscrit