Mont d’an endalc’had

Gourc’hemenneu Doué

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Oberennoù damheñvel pe handelvoù all zo ivez, gwelout Gourc’hemennoù Doue.


GOURC’HEMENNEU DOUÉ



\version "2.16.2"
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    \clef treble
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    \tempo \markup {"Andante maestoso."}
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\addlyrics {
Un Doué hemb quin e a -- do -- rei Ha par -- fai -- te -- ment e ga -- rei.
Han Doué e guen ne dou -- ieï quet, Ne dré ni -- tra en dès croué -- et.
}


Un Doué hemb quin e adorei
Ha parfaitement e garei.
Han Doué e guen ne douieï quet,
Ne dré nitra en dès crouéet. [1]


————


Cette chanson religieuse nous offre un exemple de la première destination de la poésie chantée chez les peuples primitifs. C’est pour mieux graver dans la mémoire des Bretons les commandements de Dieu que les missionnaires eurent l’idée d’y adapter une mélodie. Celle-ci par la simplicité et la netteté de son contour, convenait admirablement à cette destination. Tout le monde la chante en Bretagne.

Au point de vue de la construction rythmique, elle se compose d’une phrase de trois mesures qui se répète deux fois, d’une phrase de quatre mesures et du retour de la phrase initiale de trois mesures.

Chantée par M. Jos. Loth
Guéméné

  1. Nous croyons inutile de donner la suite des paroles bretonnes, qui sont tirées du recueil vannetais : GUERZENNEU EID OL ER BLAI. Vannes, chez Galles.