Adlennet eo bet ar bajenn-mañ
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Brezounek Leon ha gallek Gwened. |
Gwella gallek |
Non ha oui, |
Koms brezounek evel eur personn[1]. |
V.
Menez Arre kein Breiz. |
Kompeza Brasparz, |
Seiz mil seiz kant seiz ugent ha seiz sant |
Ann nep euz a Landerne a ia da Lesneven |
Etre ar Faou ha Landerne |
Pa vezit war bont Landerne, |
Ma vankfe chausser a Vrezall, |
Mor Kerne a zo peskeduz, |
Abaoue beuzet Ker-Is |
- ↑ Breton de curé s’emploie dans le même sens que latin de cuisine
- ↑ Ce dicton repose sur une tradition d’après laquelle, aux premiers temps de la prédication de l’évangile en Armorique, les habitants de la terre de saint Rivoaré, nouvellement convertis, auraient été massacrés au nombre de 7,847 par une peuplade voisine restée païenne.
On montre au bourg de Lanrivoaré un cimetière distinct de celui de la paroisse, où l’on assure que ces martyrs ont été inhumés. Les pèlerins nombreux qui se rendent à ce sanctuaire funèbre, le troisième dimanche d’octobre, seul jour de l’année où il soit permis de le visiter, en font le tour sur les genoux et regarderaient comme une profanation d’y entrer sans être déchaussés.