Pajenn:Sauvé - Lavarou koz a Vreiz-Izel, 1878.djvu/106

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Adlennet eo bet ar bajenn-mañ
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645

Gwelet kant steredenn o lugerni.

646

Gwelet tri heol o para.

647

Me ’lardo he billik d’ezhan.

648

Me ’daillo korrean d’ehan.

649

Kass d’he nask.

650

Kregi araok harzal.

651

Krog evit grog.

652

Kraf evit kraf.

653

Kik pe groc’henn am bezo.

654

Tizout war ann tomm.

655

Kein oc’h kein,
Evel pri oc’h mein.

656

Lagad a dalv teod.


VI.


657

Ann tad a lavar d’he vab :
Pa vezi krog, dalc’h-mad !
D’he merc’h a lavar ar vamm
Pa vezi krog, digass ann tamm.

658

Iz gant-han, mar teac’h ;
Ha ma na deac’h, dideac’h.

659

Ar c’hamm
A lamm,
Pa wel ann tan ;
A red,
Pa wel he c’hreg ;
A vale,
Pa wel he vugale ;
A dec’h,
Pa wel he vec’h [1].

  1. Je dois la connaissance de ce dicton à M. Flagelle, expert-agronome à Landerneau. Avec une bienveillance et un désintéressement dont je ne saurais lui témoigner trop hautement ma reconnaissance, cet aimable et modeste savant s’est empressé de mettre à ma disposition, dès qu’il a vu que je m’occupais de parémiologie bretonne, le résultat de ses longues et patientes recherches sur le mème sujet. En m’indiquant, avec une exactitude que je n’ai jamais trouvée en défaut, des sources nouvelles ou peu connues, et en me mettant sur la trace d’utiles et curieuses variantes, M. Flagelle m’a facilité le moyen de combler de nombreuses lacunes, et, si mon travail offre quelque intérêt, je me plais à reconnaitre qu’il le doit en partie à son précieux concours. A ce nom bien connu de tous les hommes qui étudient le Finistère, à quelque titre que ce soit, je suis heureux de pouvoir associer ceux de MM. Luzel, l’infatigable et savant explorateur de la Bretagne lègendaire et merveilleuse, J.-M. Le Jean, le poète populaire, V. Le Dault et Rodallec, qui ont droit également à tous mes remerciements pour les communications qu’ils ont
    bien voulu m’adresser à diverses reprises.