Adlennet eo bet ar bajenn-mañ
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Gwelet kant steredenn o lugerni. |
Gwelet tri heol o para. |
Me ’lardo he billik d’ezhan. |
Me ’daillo korrean d’ehan. |
Kass d’he nask. |
Kregi araok harzal. |
Krog evit grog. |
Kraf evit kraf. |
Kik pe groc’henn am bezo. |
Tizout war ann tomm. |
Kein oc’h kein, |
Lagad a dalv teod. |
VI.
Ann tad a lavar d’he vab : |
Iz gant-han, mar teac’h ; |
Ar c’hamm |
- ↑ Je dois la connaissance de ce dicton à M. Flagelle, expert-agronome à Landerneau. Avec une bienveillance et un désintéressement dont je ne saurais lui témoigner trop hautement ma reconnaissance, cet aimable et modeste savant s’est empressé de mettre à ma disposition, dès qu’il a vu que je m’occupais de parémiologie bretonne, le résultat de ses longues et patientes recherches sur le mème sujet. En m’indiquant, avec une exactitude que je n’ai jamais trouvée en défaut, des sources nouvelles ou peu connues, et en me mettant sur la trace d’utiles et curieuses variantes, M. Flagelle m’a facilité le moyen de combler de nombreuses lacunes, et, si mon travail offre quelque intérêt, je me plais à reconnaitre qu’il le doit en partie à son précieux concours. A ce nom bien connu de tous les hommes qui étudient le Finistère, à quelque titre que ce soit, je suis heureux de pouvoir associer ceux de MM. Luzel, l’infatigable et savant explorateur de la Bretagne lègendaire et merveilleuse, J.-M. Le Jean, le poète populaire, V. Le Dault et Rodallec, qui ont droit également à tous mes remerciements pour les communications qu’ils ont
bien voulu m’adresser à diverses reprises.