A ! N’en em zarempredit mui ? Perag ?
Daou vloaz ’zo eo bet kaset d’ar vered.
Neuze, ar poltred-se n’en deus talvoudegez ebed... (Teurel a ra ar poltred war an daol. En traoñ, war ar ru, eur paour a gan war e zornoglez. Jeremi a selaou, sebezet da genta, ha mantret goude).
Mes chers et bons amis, écoutez la nouvelle,
Une nouvelle triste et fraîche d’aujourd’hui ;
Le monument de l’Union vient de faire étincelle
Et, comme une salade, il s’est aplati.
O ! Petra ’glevan ? Piou hennez ? piou hennez ? (Ema o vond er-mêz.) Allaz ! allaz ! n’on ket evid mond ahann ; paneved se...
Il s’est aplati comme une salade
En tombant d’la niche où il était logé ;
Et moi, en vous donnant cette sérénade,
Je sens que mon coeur s’est aussi brisé.
N’ema ket c’hoaz er bidouf ?
Je sens en mon coeur une grande tristesse
En songeant à ce bronze qu’était si bien niché.
Le duo d’amour du roi et d’la duchesse
Est mort le sept août, hélas ! assassiné.