L’entrée en matière est empruntée, entièrement, à Molière. Le meunier Lannig devient médecin à coups de bâton. Il en profite pour gagner de l’argent. Il guérit, en apparence, une vieille bonne femme malade. Sa ridicule renommée grandit avec la rapidité de l’éclair. Il promet de ressusciter la femme d’un ivrogne. Celui-ci obtient, à prix d’argent, qu’il n’en fasse rien. Lannig fait prendre, à trois imbéciles, le sel de la sagesse. Les deux médecins du pays l’accablent sous une nouvelle grêle de coups de bâton, suivie de désillusions. La vieille bonne femme guérie, vient de mourir. Les trois idiots, altérés par le sel de la sagesse, défoncent les tonneaux du marchand de vins. Mêlée générale. Un gendarme intervient et la confusion augmente. Le juge, ne comprenant rien à cette affaire de mardi-gras, la renvoie au carême. Il tire la morale de l’histoire en faisant l’éloge de l’amitié, de la paix et de la bonne entente.
Quelques situations de cette farce sont imitées du Médecin malgré lui, de Molière, et du charmant conte de Jézégou, Medisined Landibidi.