Mont d’an endalc’had

Pajenn:Congres celtique international.djvu/435

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ADIEUX A U BRETAGNE. 23

de lueurs rougeàtres la cime des hêtres croissant au fond des douves du fort ; il éclairait les sorbiers qui ont poussé à son sommet.

XVII.

Mais les remparts des Romains formaient un monceau de ruines, à Tentour, et le palais des rois, comme Tabbaye des moines disparaissaient sous l'herbe qui couvrait le sol.

XVIIL

Pareils à des gouttes d'eau dans l'Océan , ils ont fondu , ô pays de Wilt , dans ta grande plaine ondulée , et seuls les ouvrages de la main du Celte et de la main douce de la Nature demeurent.

XIX.

Ainsi, malgré son aspect étrange et de mauvais augure, malgré l'épouvantable vacarme qui le suit glissant sur son chemin de fer, malgré les larges ailes noires qu'il ouvre à travers tes campagnes , l'Ange du Changement ,

XX.

Il passera ; l'herbe poussera sur sa trace , et tandis que la main noire qui cherche le charbon fouillera vainement le sombre trou vide, les rochers de Carnac et la langue des Bretons dureront.

XXI.

Adieu : sur les vagues de la Rance, vois, nous voguons, laissant derrière nous notre pavillon de fumée. Adieu, firange dorée de la robe gaie de France

€ terre de granit recouYerte de chênes ! »

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