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LA JEUNE FILLE PARJURE
17. — « Hui hon pé deliet gouarn hou fidélité
« D’en hani e garoh, d’en hani hou karé.
18. — « Reit t’ein mé er bizeu, er holen aleuret
« E zou gued-n-oh é houarn seih vlé zou trémenet.
19. — — « N’hou pou quet er bizeu nag ehué er holen
« Hou poé reit t’ein de houarn chetui seih vlai open.
20. — « A huersou én davarn, aveid hum zivertis,
« E mès ind dispignet é roular iouankiz.
21. — — « Mé hou suppli enta, hui ol pautred iouank
« N’hum fiet quet jaméz ar gonz ur verh iouank.
22. — « Naren n’hum fiet quet rac trompet e vehèt
« Rac ma mès hum fiet é on bet mé trompet.
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Une variante de cette chanson la termine autrement, et donne
au petit drame un dénouement singulier.
D’après cette variante, le jeune soldat arrive en plein jour, au
milieu du repas de noce. Il s’informe avec étonnement de ce qui
se passe, et il apprend qu’on célèbre les noces de Jeannette. Le
repas terminé, il provoque en duel le jeune marié, son rival. Celui-ci
déclare qu'il ne veut pas se battre et qu’il abandonnera plutôt
sa jeune épouse. L’autre alors se montre généreux et lui dit que,
puisque le mariage est fait, il peut garder Jeannette qu’il vient
d’épouser.
Ha Janettig er vraw hi oueit ha diméet,
Dé ketan hé érèd ean oueit hag arriwet.
— « Ha d’oh bonjour tud vad, tud a gondition,
« Petra zou anehué, pe son er sonerion ?
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