Pajenn:Buhez Santez Nonn.djvu/260

Eus Wikimammenn
Adlennet eo bet ar bajenn-mañ
205
saint david.
la mort.

Je suis la mort froide sans arrêt : rien en ce monde ne me fait obstacle ; j’amène tout à ma chance sans rançon, je donne mes ordres par tout le monde. J’attire tout dans mes liens, à mon gite : ni seigneur, ni dame ne m’échappe.

un père de famille.

Ma fille, mon fils sont bien malades ; leurs membres sont faibles et rachitiques. La crampe parcourt leurs veines. Je supplierai Divy, et je les lui vouerai entièrement, et leurs corps deviendront nets. Hélas ! Divy, saint béni, mes enfans sont bien estropiés ; je vous supplie avec une foi vive et sans balancer, puisque je vous aime, de les guérir de leurs infirmités.

Prenez du blé, allez en commission : allez tous, grands et petits. De vous tous, puisque j’ai du bien, j’ai pitié en cette année-ci. A ceux qui sont prisonniers en ce monde, à ceux qui se trouvent dans la gêne, il faut faire l’avance de leur rançon, pour qu’ils soient délivrés de leur prison.