Pajenn:Brizeux - Œuvres, Marie, Lemerre.djvu/288

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furnez breiz.


Euz ar vroiou[1]

I

Kant brô, kant kiz,
Kant parrez, kant iliz.

O Breiz-Izel, o kaéra brô !
Koad enn hé c’hreiz, môr enn hé zrô.

II

Môr Kerné a zô peskéduz,
Douar Léoun a zô éduz.

Va Doué, va diwallid da drémen Beg-ar-Raz,
Rag va lestr a zô bihan hag ar môr a zô brâz.

Né dréménaz dén ar Raz,
N’en divizé aoun pé glaz.

  1. Plusieurs des proverbes qui précèdent ont leurs analogues dans les proverbes français ; cependant on n’a pas voulu les omettre, ignorant si la sagesse française n’était pas héritière de l’antique sagesse des Gaulois. — Dans cette section sur les Pays tout est local : ce sont des épigrammes rustiques et familières, telles qu’en pouvaient échanger les cantons et les petites bourgades de la Grèce, et qu’il serait si curieux de connaître. Les antiquaires et les artistes en sentiront la valeur. C’est surtout dans les choses simples que les mœurs d’un peuple sont vivantes.