Mont d’an endalc’had

Kaozeal:Ar Jouiz braz

N’eus ket eus endalc’had ar bajenn e yezhoù all.
Rannbennad nevez
Eus Wikimammenn
Evezhiadenn diwezhañ: 11 vloaz zo gant Aveldro

Pa vez divizoù, a wechoù e kaver skrabigoù : «  », hag a-wechoù ne gaver ket.

N'em eus ket cheñchet an dra-se, nemet serriñ ar skrabigoù : » pa'z oant bet digoret.

En droidigezh, e vez skrabigoù dalc'hmat.

--Aveldro (kaozeal) 16 Gen 2013 da 20:01 (CET)Respont

Meneg zo eus ar werz-se e-barzh Gwerziou Breiz-Izel levr 2. Pajenn 557 :

"A ces trois morceaux dignes d’intérêt, qui m’ont été communiqués par M. Anatole De Barthélémy, j’aurais pu en ajouter quelques autres, par exemple, une version de Ar Jouiz braz (voir page 31 du présent volume), recueillie par mon ami J.-M. Le Jean, le poëte breton, et qui a été publiée dans le numéro d’Octobre 1873, de la Revue de Bretagne et de Vendée, une des trop rares publications qui donnent parfois des poésies en langue bretonne, tant anciennes que modernes. On aurait pu voir que cette version, recueillie à Guingamp, donne Jouiz, comme la mienne, et que M. Le Jean interprète ce mot comme moi, c’est-à-dire par juif, — traduction qui m’a été reprochée par certaines personnes. Une autre version du même gwerz, recueillie à Ploegat-Guerrande par M. Guillaume Lejean, le voyageur-géographe, et dont il est fait mention dans son remarquable travail publié dans la Revue Celtique, 2e volume, 1873, — sous le titre de : La Poésie Populaire en Bretagne, — donne Souiz', au lieu de Jouiz, — ce qu’il traduit par Suisse, comme je l’aurais fait moi-même. — Quelle est la bonne leçon ? Je l’ignore, et c’est à la critique qu’il appartient de le décider ; mais je persiste à croire que nous avons eu raison, et M. G. Lejean et M. J.-M. Le Jean et moi, de reproduire fidèlement ce que nous donnaient les chanteurs populaires, que ce fût Jouiz ou Souiz."


Setu a pezh a skrive M. G. Lejean e-barzh ar Revue celtique (Tome II, 1873, pajenn 65) :

"Je connais un chant inédit, le Suisse, qui a passé par les mêmes modifications. Il s'agit de paysans cupides qui vendent leur sœur a un gros Suisse (probablement un chef de lansquenets de l'armée royale au temps de la Ligue). Ce Suisse est transformé dans le Barzaz en un baron de Jauioz, noble gascon du XIVe siècle, que M. de la Villemarqué suppose arbitrairement avoir voyagé en Bretagne. La version véritable a deux traits que l'on s'est bien gardé de conserver dans l'autre. « Le grand Suisse est au coin du feu, gros comme trois hommes ordinaires : comment dormir avec un pareil monstre ! « La captive voit passer des hirondelles et les charge d'un message pour sa famille, « excepté pour mon frère Louis, ce brigand qui m'a vendue au Suisse ! » Dans le Barzaz, elle pardonne à son frère Louis, une vraie fin de romance. L'autre version, la vraie, est plus naturelle, elle est plus bretonne surtout."

--Aveldro (kaozeal) 16 Gen 2013 da 20:01 (CET)Respont