Ar bajenn-mañ n’he deus ket ezhomm da vezañ adlennet.
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LA JEUNE MARION
— « Venez avec nous, Marion ; venez à la maison ; nous parlerons beau à votre père s’il est fâché contre vous.
« Nous parlerons beau à votre père s’il est fâché contre vous ; quant à votre mère, ô Marion, elle ne vous dira rien ».
La jeune Marion pleurait, et ce n’était pas sans raison : elle s’éloignait de l’auberge et pourtant elle avait bien soif.
— « Cessez de pleurer, ô Marion, au prochain carnaval vous vous marierez. »
— « J’ai déjà vu le carnaval se renouveler bien des fois, ô ma mère, et je suis toujours jeune fille à marier ! »
- Yan Kerhlen.
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TOME XXI. — FÉVRIER 1899.
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