Mont d’an endalc’had

Bibl/Notice sur l’Orthographe bretonne et sa prononciation

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troet gant Le Gonidec.
L. Prud’homme, 1866  (Levr kentañ Eil levr, p. xxx-xxxi)



NOTICE

SUR L’ORTOGRAPHE BRETONNE ET SA PRONONCIATION,

d’après la méthode de le gonidec.
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Les lettres de l’alphabet breton se prononcent comme leurs analogues du français, en exceptant toutefois les suivantes :

1° E, qui est toujours fermé, et se prononce comme dans les mots français, bonté, café.

2° G, qui a toujours le son dur et ne se prononce jamais comme J. Ainsi, ginidik, genel, se prononcent comme on prononcerait en français guinidik, guénel.

3° S, a toujours aussi le son dur, même entre deux voyelles. Elle se prononce comme en français ss, et jamais comme z.

4° Nous dirons, comme règle générale, que toutes les consonnes en breton se font sentir fortement à la fin des syllabes et des mots. Ainsi, abad, dir, aoten, se prononcent comme en français abade, dire, aotenne, etc.

5° Toutefois, la consonne N est parfois nazale et se prononce comme dans les mots français amant, diamant. Ainsi aman, ici. Dans le cours de l’ouvrage, on trouvera les n nazales figurées par .

6° La lettre L est parfois mouillée et se prononce comme en français dans les mots anguille, aiguille. Ainsi trompil, trompette. Cette sorte de consonne est figurée par .

7° C’H se prononce du gosier, et n’a pas d’analogue en français. II faut l’entendre prononcer par un Breton.

8° W, selon les localités, se prononce ou, u, v. Introduite dans l’alphabet breton, cette lettre permet d’écrire, dans nos trois dialectes, le même mot de la même manière.

9* Enfin, nous dirons que Le Gonidec emploie la lettre ñ, comme dans quelques autres langues, pour désigner gn. Ainsi miñoun doit se prononcer mignoun.



FIN.