Mont d’an endalc’had

Pajenn:Cadic J.-M. - Er plah iouank tromperez - RBV,1891 (T2).djvu/4

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LA JEUNE FILLE PARJURE



— « Ne houiet hui enta douérieu er hanton ?
Hiniw é ma gued-n-emb érèdet Janetton.

Pe oé daibret mérén, distalet doh en daul :
— « Arsa, dénig iouank, damb de hoari en taul.

« Nepas d’er hetan goêd, mœz d’en deuhan[1] buhé,
« Mar gouniet Janett, hui hou pou hi nezé.

— « Ne pas soudard iouank, n’en d’ein quet mé doh-oh
Quentoh quittat Janett hag é lezel gued-n-oh.

Salw ô Croéz, dén iouank, kement-sé ne janj quet ;
É han bremen d’em hént, dalhet gued-n-oh Janett.


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LA JEUNE FILLE PARJURE


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(traduction).


1. — Ecoutez, jeunes gens, et vous aussi vieillards, et je vais vous dire une nouvelle chanson.

2. — Elle a été composée au sujet de deux fiancés qui ont été séparés au moment où ils s’aimaient le plus.

3. — On disait dans le quartier qu’ils avaient eu une entrevue et qu’ils allaient se marier.

4. — Le jour de leur mariage était même fixé, quand arrive au

jeune homme l’ordre d’aller tirer au sort.

  1. Contraction de dehuéhan.