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élogieux compte rendu dans le Bulletin, II, 206). Les volumes suivants nous donnent encore : Iann er Kolm-wen, légende bretonne. III. 982 ; Heloïse et Abélard, III, 385 ; Le Corps sans Ame. Souvenirs d'un Conte Breton, IV, 395 ; An Tour Plomb. Kloarek Lambaul. Maro Markis Guerand. V, 90 et suiv. — Mais, a l’exception de l'Imitation, dont il traduisit aussi plusieurs chapitres en vers, ce n’étaient que des préludes, comme sa famille et ses amis en possèdent tant d’autres, pour la plupart inédits.

Il publiait en même temps plusieurs volumes et brochures de propagande morale et bretonne : Marvaillou grac’h koz. Contes de la vieille ; Furnez ar geiz La Sagesse des malheureux ; Songit er vad, Songez-y bien ; Buez San Tenenan. La Vie de Saint Tenenan, en vers ; Ar Gernez enn Irland. La Famine en Irlande, chant élégiaque, provoquant une souscription. — Enfin, et comme souvenir de l'antiquité classique : L’Origine des Cigales, tirée du Phèdre, de Platon.

Une complète révision de la Bible Bretonne, de Le Gonidec, l’occupait encore, en collaboration avec M. le Colonel Troude, tache aussi délicate que laborieuse, où la scrupuleuse fidélité des textes n’était pas moins intéressée que la correction de la langue nationale. (2 vol. gr. in-8°, Saint-Brieuc. Prudhomme. 1866).

Il avait résolu d’élever tout seul deux monuments à sa langue chérie. De nuit comme de jour, il traduisait en vers, corrigeait, recopiait les cent cinquante Psaumes de David, et, en prose, La Pratique de l’Amour de J.-C., de Saint Liguori. Penaos Karet Jezus-Krist, qui se publie aujourd’hui.

Admis à la retraite par limite d’âge, comme agent comptable du matériel naval, il s’efforça pendant une année (1863-84), de soutenir le journal breton de Quimper, Feiz ha Breiz, Foi et Bretagne, dont il était, à la fois, directeur, rédacteur et actif correspondant ; mais il ne put qu’en retarder la fin prévue. Il gérait aussi