Adlennet eo bet ar bajenn-mañ
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FRANÇAIS ET BRETON.
Si vous en voulez neuf francs, je le prendrai. En vérité, j’y perds. XXXVI. DIALOGUE. Où est ma robe ? Elle n’est pas encore faite. Vous ne travaillerez plus pour moi. Quand l’aurai-je ? Après demain. Pas plus tôt ? Il m’est impossible. Il y a longtemps que vous avez mon étoffe. Ce n'est pas ma faute. Ne me l'avez-vous pas promise au-jourd’hui ? Promettre et tenir sont deux choses. Pourquoi promettez-vous donc ? Madame, les autres veulent être ser-vis aussi bien que vous. Mon argent est aussi bon que le leur. On ne saurait contenter tout le monde. L’aurai-je après demain ? Je vous la promets très-sûrement. Si vous y manquez, je serai fort fâ-chée contre vous. |
Mar quirit he reï evit tri scoët, m’er c’hemero. En guirionez, coll a ran. XXXVI. DIALOGUE. Pelec’h emedi va saë ? N’en d’ê quet grêt c'hoas. Ne labouret quet pelloc’h evidon. Peur em bezo-hi ? Antronos-arc’hoas. Ne quet quent ? Impossibl ê d’in. Pell amser so abaoue hoc’h eus va mezer. N’en d’ê quet va faot. Ha n’ho poa-hi quet promettet d’in hirio ? Prometti ha derc’hel so daou dra. Perac e promettit-hu eta ? Itron, ar re-all a fell dezo beza servi-jet quercouls ha c’houi. Queit e tal va arc’hant hac ho hini. N'eller quet contanti an oll. Antronos-varc’hoas em bezo-hi ’ta ? M’er promet deoc’h evit sur. Mar manquit, me vezo fachet bras ouzoc'h. |