Nen dès nitra kaëroh aveit en deulegad.
Neoah ne huélér ket er guérein é tostat
A veit cherrein ou mél ; ne gleuér ket eùé,
En eined é kanein joéius é lein er gué :
Ne remerkér én dro meit guisped malisus,
Chardronet, ha huibet, ha killon velimus,
Deit inou doh er vlaz donjerus ha ponnér
E sàu a bep boket én évr ag en amzèr.
O hui e gar repoz é misk er boketteu,
Doujet el léh mé hès avaleu doar é bleu ;
Ahoèl ne chomet ket kousket ér hoaskeden,
Pé kent pèl é vehèt klan bras get en droug pen.
É pad m’en dé er hoed goleit a voketteu,
Én doar, doh er grouiad, é ta en avaleu.
Distér ind a gommans ; mèz get nerh en tuemdér,
Ha mar kavant én doar treu erhoalh a zoustér,
ll n’y a pas de plus beau spectacle pour les yeux.
Cependant on ne voit pas les abeilles s’en approcher pour recueillir du miel ; on n’entend pas non plus les oiseaux chanter joyeusement au haut des arbres. Là on ne remarque que de méchantes guêpes, des frelons, des cousins et des mouches venimeuses, attirées en cet endroit par l’odeur lourde et nauséabonde qui se dégage de chaque fleur, et se répand dans l’air.
O vous, qui aimez à vous reposer parmi les fleurs, craignez l’endroit où il y a des pommes de terre fleuries. Au moins, gardez-vous de vous endormir à l’ombre, ou bien, sous peu, vous éprouverez de violentes douleurs à la tète.
II
Pendant que les tiges sont couvertes de fleurs, les tubercules se forment à la racine, en terre. Ils sont faibles tout d’abord ; mais, sous l’action de la chaleur, et s’ils trouvent en terre assez d’humidité, ils grandiront tous les jours. En peu de temps les