42. Si tu n’étais mon frère, si tu n’étais né dans cette maison, je tremperais ici mon épée nue dans ton sang ! — 43. Quand la belle-sœur entendit ces paroles menaçantes, elle courut à la lande trouver Berjèren. 44. — Va à la maison, Berjèren, va à la maison sans tarder ; va voir ton époux qui est revenu de l’armée. — 45. Aussitôt Berjèren laisse là ses troupeaux et court toute joyeuse au manoir ; 46. Au manoir elle court toute joyeuse, tant elle a hâte de revoir son mari 47. Avec quelle tendresse ils s'embrassent ! De leurs yeux coulent des larmes de joie. 48. — Sèchons, chère Berjèren, sèchons nos larmes ; car désormais nous ne nous quitterons plus. |
Pajenn:Cadic J.-M. - Berjeren - RBV,1890 (T2).djvu/10
Adlennet eo bet ar bajenn-mañ
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BERJÈREN