Pajenn:Buhez Santez Nonn.djvu/52

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Adlennet eo bet ar bajenn-mañ
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du buhez santez nonn.

Je dois donc m’abstenir de reproduire ici le jugement, sans doute trop avantageux, qu’il portait de mes travaux, et qu’il voulait consigner à la fin de cette préface. Il me suffira de faire remarquer que le Buhez avait été pour moi l’occasion d’examiner une foule de questions qui se rattachent à l’origine de la langue française ou à celle du gaulois même. Les résultats que j’avais obtenus étaient basés sur l’analyse grammaticale des langues autrefois parlées sur le sol que nous habitons, et confirmés par l’autorité des auteurs anciens. Ces recherches, qui embrassent un champ immense, auraient pu, à raison de la multiplicité des détails, faire perdre de vue le point vers lequel elles convergeaient ; pour parer à cet inconvénient, M. Raynouard jugea que je devais présenter ce point culminant dégagé de presque tout ce qui l’appuyait, du-t-il même perdre quelque chose par suite de son isolement des discussions qui l’éclaircissaient et en faisaient ressortir l’importance. Tel est le but de cette préface. Il sera,