I
Dimanche à l’aube, en me levant,
O ren dren dren ola laritra
O ren dren dren Laridenna
Dans le bois m’en fus chassant Tihoho !
Dans le bois m’en fus chassant, Tihohoho !
II
Bécasse et lièvre allais chassant
O ren dren…
Quand je rencontrais ma mie. Tihoho !
Elle était tout en sanglots. Tihohoho !
III
— Mon cher amour, pourquoi pleurer ? O ren dren…
— Hélas ! je pleure et pleurerai, Tihoho,
Car mon honneur je le perdrais ! » Tihohoho !
IV
Ses deux mains blanches je lui pris, O ren…
Hors du bois je la conduis, Tihoho !
A chanter elle se mit. Tihohoho !
V
— Mon cher amour pourquoi chanter ? O ren…
— « Gaiment je chante et chanterai ; Tihoho !
Car mon honneur je garderai. » Tihohoho !
Cette mélodie, dont la première phrase a dans sa terminaison une saveur hypodorienne, conclut dans le mode majeur ; elle n’en a pas moins un grand caractère. Si l’on analyse sa construction rythmigue, on trouve une période de six mesures, dépourvue de pendant et deux phrases de guatre mesures qui se correspondent.