Traduction française en vers de FR.COPPÉE |
Musique de
L. A. BOURGAULT-DUCOUDRAY |
I Pebeuz kelou, siwaz, va Doue ! II Dre ama kement park a welan III Kenavo brema da virviken, |
I
O mon Dieu ! la triste nouvelle,
Tout a l’heure j’ai reçue !
Mon amour, ma douce amie,
Je ne l’aurai jamais plus !
Ma maitresse se marie
Que j’aimais si tendre.ment.
Hélas ! hélas ! ah ! quand j’y pense,
De douleur mon cœur se fend.
II
Par ici tout me parle d’elle
Et tout me fait mal â voir.
J’ai senti mes yeux pleins de larmes
En passant près du lavoir.
Je ne peux plus voir la lande
Où tous deux avons passé.
Hélas ! hèlas ! et l’aubépine
A l’odeur de son baiser.
III
Bonnes gens et vous, gens de marque
De la paroisse de Plestin
Adieu donc, trop lourde est ma peine
Je m’en vais plein de chagrin
Afin qu’il me la rappelle
J’ai coupé le genêt d’or.
Hélas ! hélas ! pour qu’il demeure
Sur mon cœur jusqu’â la mort.
Cette mélodie est dans le mode mineur. Au point de vue du rythme elle offre ceci de remarquable que sur les quatre membres de phrases dont elle se compose, il y a trois membres de cinq mesures.